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Dette du Portugal - le Portugal annule sa dette !

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Avril 2011

 

 

 

 

 

 

Le Portugal annule sa dette !

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Dette du Portugal annulée ! 

Un incroyable coup de théâtre nous apprend d'une part que le Portugal trace un trait sur sa dette, considérant qu'il est victime d'un véritable banditisme. Mais également que sa monnaie n'est plus l'Euro !

 

***

 

Portugal : Un trait sur sa dette !

dette portugaiseLes portugais peuvent se réjouir. Ils vont enfin cesser d'être maintenus dans la souffrance et vont pouvoir revivre.

Le Portugal refuse en effet de payer sa dette ! Il se libère ainsi de l'emprise financière qui le décimait !

 

Le film...

Le Portugal est actuellement littéralement assailli par la plupart des acteurs européens et par les marchés financiers, qui le poussent à demander "une aide" à l'UE.

Mais le Portugal est conscient que cette "aide" n'est qu'une farce, puisqu'il ne s'agit pas d'une aide mais bien d'un prêt supplémentaire qui aura des conséquences irréversibles.

A l'instar des grecs, des irlandais, et des populations européennes qui suivront, ni le Portugal ni les citoyens n'en verront évidemment la couleur ni le moindre centime. Ce prêt  est uniquement destiné à être certains que le Portugal payera sa "dette" aux marchés financiers.

 

Une "aide" qui n'est qu'un piège

On fait donc actuellement un incroyable forcing auprès du Portugal afin de l'obliger à demander un prêt d'environ 75 Milliards, le tout à taux fort, et uniquement pour qu'il rembourse ce qu'il est sensé devoir.

On en arrive à lui imposer des intérêts record, et ce uniquement pour contraindre le Portugal à flancher et à accepter de s'endetter davantage. Il faut impérativement mettre le Portugal à genoux, afin qu'il se place enfin en position de demandeur-mendiant. On achève bien les chevaux.

On veut ainsi amener la dette portugaise à un niveau supérieur à 140% de son PIB ! C'est cela qui est qualifié d'aide mais qui est uniquement destiné à garantir aux marchés financiers qu'ils seront payés. On comprend donc l'insistance et l'énorme pression exercées sur le Portugal.

Ce prêt ne fera évidemment qu'endetter plus encore le pays, d'autant que les taux de ce prêt seront bizarrement très élevés. Avec cette pseudo-aide, qui consiste à enfoncer plus encore la tête du pays sous l'eau, les portugais devront être saignés pendant un laps de temps plus long, sans y trouver la moindre contrepartie. On les fera donc souffrir davantage et sur une durée plus longue, uniquement afin de garantir le paiement des marchés financiers.

 

La dette. Quelle dette ?

Le Portugal est aujourd'hui sensé avoir une "dette" correspondant à environ 86% de son PIB. Et cela évolue de jour en jour car le pillage est d'une ampleur insensée. S'il n'était pas entré dans l'Europe et l'Euro, la dette publique portugaise pourrait aujourd'hui être estimée à environ 30% de son PIB. C'est à dire à une niveau d'excellence, lui permettant de se développer et d'améliorer le bien-être de ses citoyens, ainsi que de créer les conditions pour que l'économie se porte bien.

Comme ses partenaires, sans l'entrée dans l'UE le Portugal serait aujourd'hui dans un état convoité. Il affichait d'ailleurs des indices bien plus reluisants avant son entrée.

S'il n'était pas entré dans l'UE, le Portugal aurait emprunté ses besoins en financement depuis tant années à des circuits internes, y compris à sa banque centrale, et ce à des taux inférieurs. Il aurait le contrôle des opérations et des armes pour palier à d'éventuels aléas. Il n'aurait pas été tributaire de marchés financiers extérieurs dont il ne peut pas contrôler la folie, et devant lesquels il a les pieds et poings liés. Cela ne l'aurait donc pas conduit à un tel niveau.

Le Portugal afficherait donc aujourd'hui un niveau de dette relativement bas, et en tout cas bien meilleur, au vu des sommes colossales qu'il a été obligé de payer jusqu'ici et qui ont réduit ses comptes à néant. Des millions d'Euros sont ainsi jetés par les fenêtres chaque jour.

Les portugais ne seraient pas contraints d'être ainsi purgés. Tout l'aspect social actuellement en déroute n'aurait pas été négligé et détruit comme il l'est. Tous les pans du pays ne seraient pas en train d'être décimés (santé, éducation, etc.). Et les portugais seraient actuellement dans une situation confortable. En tout état de cause, elle ne pourrait qu'être meilleure de loin à celle qu'ils subissent aujourd'hui malgré eux.

Le pire c'est qu'on ne leur a pas demandé leur avis, et qu'on les a contraints à entrer dans l'UE et à en accepter les règles en les empêchant de s'exprimer.

 

Un Portugal audacieux

Le Portugal vient donc d'avoir l'audace d'annuler sa dette, et de carrément refuser de la payer. Comment le cheminement vers cette décision a-t-il pu avoir lieu ? Voyons cela de près...

 

"C'était bien mieux avant l'europe"

C'était mieux avant l'Europe, en tout cas avant cette europe. Clament les consciences qui se réveillent à travers un cri qui se généralise.

On a beau les manipuler afin d'essayer de les convaincre à tout prix du contraire, les portugais ont pleinement conscience qu'ils vivaient mieux avant leur entrée dans l'UE, et plus encore avant leur entrée dans l'Euro.

Tous les sondages l'attestent. Les portugais estiment à une écrasante majorité que depuis leur entrée dans l'UE ils ont perdu souveraineté, autonomie et libertés; et que la qualité de vie et leur pouvoir d'achat se sont dégradés. Ils estiment en majorité que ce dernier a même littéralement dégringolé depuis le passage à l'Euro. Ce qui correspond bien à la réalité pour l'ensemble des européens; les portugais aussi, savent donc compter.

Certes, ils expriment leur désaffection envers cette europe en tournant le dos aux élections. Le gigantisme du niveau d'abstentions en témoigne. Mais il s'agit là d'une mince consolation face aux immenses inconvénients de tous ordres qu'ils subissent.

 

UE, une omelette... sans eux

Lorsqu'on les interroge sur la question, on s'aperçoit rapidement que les portugais considèrent que la façon dont a été créé cette UE leur a été préjudiciable. Et que de simples partenariats adéquats et des accords économiques solides entre les pays concernés auraient suffit à une union efficace, et n'aurait pas conduits les citoyens à devoir supporter les conséquences de la véritable catastrophe qu'on leur fait subir.

D'accord pour une Europe, mais pas cette machine non fabriquée pour eux, une sorte d'omelette fade, un plat indigeste duquel on a exclu le principal ingrédient : les citoyens.

Pourquoi cette europe est-elle un aussi grand échec ? Et pourquoi a-t-elle appauvri ses citoyens et les a conduits à la précarité ? Les portugais comme les autres en analysent les causes.

 

A savoir : L'Euro n'est pas la monnaie du Portugal

Contrairement à ce qu'on prétend parfois encore, la monnaie au Portugal n'est en fait pas l'Euro. En effet, même si on a donné aux monnaies des pays de la zone Euro une apparence similaire; le Portugal, comme les autres pays concernés, n'ont pas la même monnaie. Ils n'ont pas une monnaie commune.

 

Monnaie portugaise 3 fois plus chère !

Pour obtenir sa monnaie le Portugal paye actuellement exactement 3 fois plus d'intérêts (*) que ne paye l'Allemagne pour obtenir la sienne.

La monnaie portugaise coûte 3 fois plus cher que la monnaie allemande !

Quant à l'Irlande, elle se voit appliquer des taux supérieurs à ceux du Portugal, frisant ainsi les 10% à deux ans. Et la Grèce quant à elle s'est vue appliquer des taux sur la même durée qui ont frôlé les 15 %. Un Euro grec vaut tout au plus une cacahuète allemande. On est sur une autre planète.

En comparant les pouvoirs d'achat des différents pays, le différentiel devient encore plus important. On oblige pourtant des nations diamétralement opposées économiquement à se soumettre aux mêmes règles et impératifs draconiens, alors qu'elles n'ont rien de commun. Cela donne le massacre que l'on sait.

Concernant la monnaie, on se retrouve en fait devant une véritable manoeuvre destinée à faire croire que les pays utilisent la même monnaie, alors que les monnaies des uns et des autres n'ont absolument pas la même valeur.

(*) Les taux des emprunts portugais à 10 ans ont dépassé le seuil des 8 % le 30 Mars 2011. Et les taux d'intérêt à 5 ans dépassent les 9%. Un record absolu et historique.

 

Un fait incontestable. Une imposture.

Or il est incontestable que des monnaies n'ayant pas la même valeur sont forcément différentes et n'ont rien de commun ! Le même nom donné à des monnaies différentes devient donc une imposture.

Le différentiel entre monnaies de la zone Euro est même plus pénalisant qu'avant l'Euro, lorsqu'on devait procéder aux taux de change entre monnaies. Beaucoup de portugais commencent à s'apercevoir qu'il ne s'agit que de poudre aux yeux; qu'ils se font berner, et que l'Euro n'a été fabriqué que pour favoriser les marchés financiers et la spéculation à outrance qui décime aujourd'hui leur économie.

Les échanges entre (par exemple) le Portugal et l'Allemagne, même s'ils semblent être effectués dans la même monnaie, reviennent en fait beaucoup plus cher au Portugal, puisque pour obtenir la même somme, il doit dépenser beaucoup plus.

 

La comédie est finie, le Portugal efface tout !

Lassé de tant d'acharnement et de pillages, le Portugal a donc purement et simplement décidé de ne pas rembourser "sa pseudo-dette", puisque cette dette est une fausse dette.

Elle est le simple résultat du cumul à travers les années, d'intérêts colossaux consécutifs à un piège. Elle n'a donc pas lieu d'être.

 

Pour comprendre...

En entrant dans l'UE en 1986 le Portugal (et il n'est pas le seul), n'imaginait évidemment pas qu'il allait être contraint et forcé dans le futur à se financer uniquement auprès des banques externes européennes. Il ne l'a été qu'à partir de 1992, après l'application du traité de Maastricht, mais loin de soupçonner que cela pourrait l'enfermer dans une véritable souricière, et qu'il allait être piégé par les marchés financiers. L'aventure a été tronquée.

Car coincé d'un côté par les lois européennes qui l'obligent à se financer exclusivement auprès des marchés externes; (Article 104 Maastricht)... et étant de l'autre côté attaqué par un véritable plan de démolition perpétré par la coalition des agences de notation qui abaissent sa note et des marchés qui appliquent des taux d'intérêt gigantesques; le pays se retrouve comme d'autres, coincé dans un véritable étau; un traquenard.

 

Banditisme...

L'europe oblige le pays à se financer sur le marchés extérieurs. Le Portugal comme les autres, est donc livré à une bande qui abuse de la situation, et applique des taux prohibitifs qui endettent les pays. Les marchés financiers se livrent à un véritable banditisme. Du pillage organisé. Il s'agit là de la plus gigantesque magouille financière que l'histoire ait connue jusqu'à présent.

L'Entrée dans l'europe a donc considérablement appauvri le Portugal. Les pseudo-aides européennes ne sont que de la poudre aux yeux et ne représentent qu'une goutte d'eau en regard du véritable pillage financier que le pays a subi année après année. Rien que dans les 10 dernières années (2000/2010), le carnage a représenté plus de 100 Milliards d'Euros. (Payés par la population aux marchés financiers, le tout au détriment du pays, de l'économie et des habitants).

 

Prise de conscience

Cette pseudo-dette n'étant donc que le résultat du cumul d'intérêts élevés qui se sont additionnés année après année, (et qui ont eux-mêmes engendré des intérêts dans un cercle infernal), le Portugal a donc pris conscience de cette gigantesque farce de mauvais goût dont il est un des dindons, et a décidé en conséquence d'annuler "sa dette" et de ne pas la rembourser.

 

Une  histoire incroyable

Au-delà de ce piège, il faut également se souvenir que les banques ont fait faillite en 2008, et ont généré une crise économique et sociale historique. Les coupables ont été "aidés" (et là il s'agit bien d'une aide réelle) par les populations qui les ont sauvés.

Et c'est à ces mêmes populations que les marchés financiers reprochent aujourd'hui - sans rire - d'être davantage endettées ! C'est encore à ces mêmes populations qu'on demande des efforts incessants et draconiens pour palier aux conséquences des malversations, des méfaits, et de l'incompétence de l'oligarchie financière libéralisée à outrance et devenue éparpillée et incontrôlable.

Tandis que les banques ont vite renoué avec d'énormes bénéfices, au lieu de remercier les populations pour leur aide, voire même de partager ces bénéfices, le milieu de la finance s'acharne au contraire sur les pays et les populations qui l'a sauvé, sous prétexte... qu'elle se sont endettées !

 

Un cauchemar

Pour parfaire ce tableau peu reluisant, L'Europe dont les règles absurdes ont permis ce carnage, applique de fortes amendes aux pays dépassant un certain niveau d'endettement. Le même pour tous quels que soient leurs profils. Ce qui les appauvrit plus encore. Les pays vivent un cauchemar sous l'emprise des toutes ces incohérences.

Le film part en vrille. On marche sur la tête. Le Portugal en a enfin pris conscience. De toute façon les populations européennes ne semblent plus accepter de demeurer les victimes de ces hérésies qui asphyxient leur vie.

 

Les portugais : colère et confiance retrouvée

Voyant que leurs élites et leurs partis politiques ne peuvent plus rien, embourbés eux aussi dans cette toupie infernale à laquelle ils ont adhéré, la révolte commence à gronder un peu partout en europe. Les français saturent. Les anglais manifestent avec virulence. Les espagnols se débattent. Les irlandais contestent. Les grecs se révoltent. Les médias ont beau estomper autant qu'ils peuvent l'ampleur de la réalité, les citoyens n'en peuvent plus.

Et les portugais ne sont pas en reste.

La colère gronde aussi au Portugal et de plus en plus fort. On calmera sans doute leur ardeur pendant quelques mois le temps de procéder à une élection. Une de plus. Ils savent cependant que ce manège électoral incessant n'est qu'un écran de fumée, mais une fumée trop épaisse qui les prive d'oxygène malgré des décennies d'alternances. Les pouvoirs nationaux ne décident plus de rien et ne peuvent que se plier à l'emprise des règles européennes et au dictat des marchés financiers.

Il fallait impérativement stopper ce mouvement destructeur devenu économiquement, socialement et humainement insupportable. Les portugais en rêvaient. Le Portugal l'a fait !

 

L'optimisme luit de nouveau. La vie reprend un sens.

La réaction du Portugal est donc justifiée. Le Portugal annule se dette en refusant de la payer. Et d'autres pays concernés par une magouille aussi incroyable que gigantesque, ne vont sans doute pas se priver de suivre l'exemple du Portugal.

Le Portugal trace un trait sur des années de souffrances inutiles et repart sur des bases nouvelles. Un élan de joie se fait sentir partout dans un pays redevenu lui-même. Même le soleil semble vouloir être de la fête.

Il souffle soudain comme un air de renouveau, de libération et d'optimisme... Le Portugal va pouvoir reprendre ses couleurs éclatantes. La vie sait décidément parfois réserver de belles surprises :-)

 

 

 

 

 

1er Avril 2011 - Portugalmania

 

 

 

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