Restaurants
et cartes bancaires
 Si
les distributeurs automatiques sont "monnaie
courante" au Portugal, il n'en est pas
de même sur le plan de la possibilité de régler ses
achats par carte bancaire, et ceci
est curieusement d'autant plus flagrant dans
les restaurants.
Quand vous vous rendrez
dans un restaurant au Portugal, prenez donc
soin d'avoir de l'argent liquide sur vous.
En effet, si les
restaurants gastronomiques (1ère catégorie)
possèdent en général le terminal permettant
de régler l'addition par carte bancaire, c'est
loin d'en être le cas des restaurants plus "classiques".
La plupart des restaurateurs
ne souhaite pas s'équiper afin de ne pas
avoir à en supporter les coûts.
Phénomène
amplifié en août...
Mais le phénomène
risque fort d'être amplifié dans le courant
du mois d'août 2006, car l'ARESP (association
de restaurateurs portugais), va conseiller
à tous ses adhérents de ne pas accepter le paiement
par carte bancaire, suite à un différent avec l'entité
logistique gérant les paiements par carte.
Ceci induira donc
une difficulté majeure, puisque même les restaurateurs
possédant un terminal pour cartes bancaires
devraient refuser à leurs clients ce moyen
de paiement, générant ainsi une contrainte
évidente.
Courage,
fuyons...
Un conseil : prévoyez
suffisamment d'argent liquide quand vous vous
rendrez au restaurant, surtout si vous vous
y rendez en famille et êtes susceptibles de
générer une lourde addition.
Mieux, il conviendrait
de demander systématiquement au restaurateur
avant de s'asseoir, s'il accepte le paiement
par carte bancaire.
Si ce n'est pas le
cas, le plus grand service qu'on peut lui rendre
pour son avenir, est de changer de restaurant. Cela obligera
ainsi le restaurateur à prendre conscience du côté pratique
que le paiement par carte induit pour les clients,
et du manque à gagner que cela peut entraîner à ne
pas coller aux besoins de la clientèle, en ne
s'équipant pas d'un outil basique et essentiel
à notre époque, qui plus est dans un pays se
voulant à connotation touristique.
Portugalmania - Le 6 août 2006
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