Faut-il
encore conduire à Lisbonne ?
 Comme
à Paris, tout est désormais entrepris à Lisbonne pour essayer
de dégoûter
les automobilistes d'utiliser leur véhicule.
Les autorités locales
en place noyées dans un nuage de rêve utopique
et déconnectés des réalités, se sont mis
en tête d'entraver coûte que coûte, de
contrôler et de
sanctionner
à outrance.
Nouvel épisode d'un feuilleton
encore "à côté des réalités" et dont
l'incohérence et l'hypocrisie deviennent paradoxalement
risibles de tristesse...
Les
crapauds verts de Lisbonne
Dans son manque de
logique
entêtée et au grand dépit de la police lisboète
elle-même, la mairie de Lisbonne vient
d'autoriser les employés d'une société lisboète (société
EMEL)
à verbaliser et procéder à l'enlèvement immédiat
de tout véhicule mal stationné
à Lisbonne, et ce, en parallèle de la police
locale.
Cette autorisation très controversée
y compris quant à sa légalité (conformité constitutionnelle),
est d'ailleurs "tombée à point nommé" pour la
société privée en question, qui au bord de la
faillite a ainsi curieusement (?) trouvé une
façon inespérée de ne pas déposer le bilan.
Politique politicienne politicaillée par des
politiciens politicards ?
NB. Les employés "verbalisateurs
et enleveurs de voitures" de la société
EMEL sont habillés
en vert, et sont donc "tendrement"
qualifiés par les lisboètes de "crapauds
verts". (sapos verdes).
Sanctions
à la clé, bien sûr sans contrepartie...
La bizarrerie dans l'histoire
est que ce curieux désir de "sanctionnïte
aveugle et aiguë" se fait sans en
contrepartie favoriser de façon efficace les transports en
commun, et encore moins entreprendre de véritables
mesures de grande ampleur permettant une cohérence
sur le plan de la circulation (développement
enfin adéquat du réseau routier autour de la
capitale, perfection des transports existants,
liaisons cohérentes de transports
banlieue/banlieue, développement de voitures
électriques communes, création de parkings aux
portes de la ville de dimension
et de prix tenant compte des réalités, etc...)
Entêtement
à outrance
Malgré tous les sondages
persistant à démontrer que l'écrasante majorité des automobilistes
des banlieues et des capitales estiment incohérent,
méprisable et
injuste d'avoir à subir des entraves et des sanctions au
vu du manque déplorable d'infrastructures existantes,
et se déclarant quoi qu'il arrive prêts à continuer
à utiliser leur véhicule comme mode de transport
dans les capitales; il n'empêche que dissuader
et dégoûter les automobilistes d'utiliser
les véhicule, est donc le
souci premier des autorités lisboètes actuellement
en place.
Attention
à Lisbonne
En utilisant une voiture
à Lisbonne, même si vous avez du mal à stationner, préférez de loin contribuer à augmenter
les bouchons existants et à polluer l'air ambiant en
persévérant dans votre quête de parkings à la
carence flagrante, plutôt que d'opter pour le
stationnement inadéquat (ne fut-ce que pour
5 minutes), car les crapauds verts guettent,
surveillent et épient surnoisement la moindre
de vos fautes. Aucun pardon ne vous sera consenti,
et vous vous retrouverez avec les inconvénients
qui font le bonheur des sociétés privées d'enlèvement,
ainsi que celui de la municipalité avec laquelle
ils partagent le gâteau.
(dès le premier jour de mise
en place de cette mesure fin février 2007, les
crapauds verts lisboètes ont procédé à 10
fois plus de contraventions et d'enlèvements
que ne le faisait la police lisboète dans les
même secteurs de la ville. C'est dire l'appétit
féroce imposé ou pas, de ces batraciens arborant hypocritement
les couleurs écologiques.)
Pression
et Répression
Contrôles, inadéquation
avec la réalité, suppressions, surveillance, épiage,
étouffement, entrave, sanctions, manque de cohérence,
contraventions, répression... deviennent
bizarrement et de plus en plus une réalité quotidienne,
et ceci bien sûr sans la contrepartie que les
citoyens concernés sont en droit d'attendre...
Au contraire, puisqu'à Lisbonne (comme à Paris), pour
parfaire le tout,
on a en outre supprimé un grand nombre d'emplacements
de stationnement existants,
amoindrissant plus encore les chances de pouvoir
stationner un véhicule. Logique et professionnels de
la politique font décidément un bien piètre ménage...
aussi lassant que désespérant.
Allez
savoir...
A quand la surveillance du
rêve dans nos pays occidentaux que certains
désireraient surnoisement lissés, uniformes
et édulcorés
à outrance? sans doute dans un futur très
proche... à moins que la liberté
de rêver - une des dernières libertés dont les
citoyens peuvent à priori encore jouïr - n'ait
elle aussi déjà commencé à subir l'accaparement
de ceux qui ont une conception particulière
de la politicaille politicienne. Allez savoir...
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