Jorge Sampaio

 

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JORGE SAMPAIO

 

JORGE SAMPAIO - ancien président portugais

 

 

 

 

 

 

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JORGE SAMPAIO

     Jorge Sampaio, ancien Président de la République Portugaise

Jorge Sampaio, ancien Président de la République Portugaise  © Présidence de la République PortugaiseJorge Sampaio

Jorge Fernando Branco de Sampaio, (dit Jorge Sampaio) est né dans la capitale Portugaise, le 18 septembre 1939.

Il est marié à Maria José Ritta, ancienne dirigeante de la TAP Air Portugal.

Le couple Sampaio a deux enfants prénommés Vera et André.

 



     Le 18 septembre 1939, naît un futur Président

Le 18 septembre 1939 Arnaldo Sampaio et son épouse Fernanda Bensaude Branco de Sampaio voient naitre le petit Jorge Sampaio à Lisbonne.  Ils n'imaginent alors pas un instant qu'ils viennent de donner naissance à un futur Président de la République Portugaise.

Il convient de rappeler que le Portugal est préservé de la seconde guerre mondiale. Le petit Jorge naît donc dans un contexte de paix relative, car le Portugal est resté un pays neutre.


     Déjà voyageur, à l'image des Portugais...

Fernanda donne des cours particuliers, et Arnaldo est médecin de son état. De par sa profession, il est amené à effectuer de longs séjours à l'étranger. La famille le suit donc en Grande Bretagne et aux USA.

Le jeune Jorge va donc dès son plus jeune âge, s'imprégner de voyages et de séjours à l'étranger, qui, dira-t-il plus tard, le marqueront.

Le fado bat son plein à Lisbonne et Amalia est déjà une célébrité. Le jeune Jorge n'est pas très éloigné de ce contexte, car dès son plus jeune âge, il se met à apprendre la musique.


     De retour au Portugal

De retour à Lisbonne, Jorge Sampaio suit ses études secondaires dans la capitale Portugaise, puis il s'oriente vers le droit et obtient une maîtrise de droit en 1961 à l'université de Lisbonne.

Pendant ses études, Jorge Sampaio a assisté à l'édification d'un monument. Depuis mai 1959, le Christ Roi (Cristo Rei), de l'autre côté de Lisbonne, à Almada, tend les bras, comme pour protéger Lisbonne, mais montrant peut-être involontairement aux Portugais les diverses directions du monde, qu'ils vont bientôt s'empresser de prendre.

A l'heure où l'émigration Portugaise va commencer à prendre une véritable expansion, résultat des conditions économico-politiques du Portugal à cette époque, Jorge Sampaio est loin de rester insensible à la situation politique de son pays.

Le Portugal, depuis 1928 a comme Président Oscar Carmona, qui appela Antonio Oliveira Salazar au ministère des finances. Ce dernier prit ensuite les rênes du pays, en devenant premier ministre en 1932, et le restera jusqu'en 1968. Il dirigera le Portugal de façon autoritaire, tenant le pays dans un isolement politique et économique et appliquera une politique d'austérité.


     Premières implications politiques

Au début des années 60, Jorge Sampaio déploye une grande énergie militante à l'encontre du pouvoir totalitaire en place. Il prend une part active à la vie de l'université en tant que président de l'association universitaire, ce qui en fait un des protagonistes de la crise que traversa l'université Portugaise à cette époque.

Les universités Portugaises seront jusqu'à la révolution des oeillets de 1974, l'antre de la contestation du pouvoir totalitaire en place, et le foyer de nombreux mouvements.


     Début d'une brillante carrière dans un contexte difficile

George SampaioJorge Sampaio, dans les années 60 a déjà entamé une carrière d'avocat. Débordant d'énergie et de conviction, il participera à la Direction de l'ordre des avocats.

La dictature au Portugal battait son plein. L'Etat Nouveau (Estado novo) avait été créé par Salazar, établissant ainsi un régime dictatorial, dans lequel la liberté d'expression était limitée, et où la contestation était interdite. La censure excluait toute forme d'art ou de littérature pouvant remettre en cause le pouvoir.

Cette dictature réussit à se maintenir en place du fait de la conjugaison d'un grand nombre de facteurs. La structure sociale conservatrice à cette époque était un des facteurs qui sclérosait la société. Par ailleurs, l'église dont l'influence sur la population en majorité catholique était loin d'être négligeable, restait attachée au régime en place, surtout après le concordat de 1940. De plus, un fort pourcentage de population était inculte et désengagée politiquement. Tout cela était renforcé par l'appui d'une police politique très active (PIDE) qui veillait au grain.

De nombreux prisonniers politiques furent ainsi enfermés dans des prisons devenues tristement célèbres. Jorge Sampaio, en tant qu'avocat, joua un rôle actif et important à la cour plénière de Lisbonne, dans la défense des prisonniers politiques.

L'économie Portugaise déclinait au fil des années, embourbée dans un isolement qui empêchait son développement. Le monde avançait, le Portugal stagnait. Dans ce contexte, un phénomène social d'une grande importance vit le jour, sous le nom d'émigration. Si le principe de l'émigration était ancré dans le pays depuis des siècles, il prit cependant une allure de phénomène à cette époque, du fait de sa gigantesque ampleur.

Les Portugais quittaient massivement leur pays. Les raisons économiques n'étaient pas le seul motif de leur départ, car beaucoup fuyaient le régime en place, et d'autres encore partaient pour ne pas effectuer leur service militaire dans les colonies Portugaises. Le régime Salazariste entama en effet une guerre coloniale qui allait durer de 1961 à 1974.

En 1968, Salazar lâcha les rennes du pouvoir du fait de son âge et pour raisons de santé, mais il passa le flambeau à Marcelo Caetano, un de ses protégés.


     Début d'un vrai rôle politique

Jorge Sampaio maintenait ses fermes convictions contre le régime en place. Des mouvements de résistance s'organisèrent. Sampaio se présenta sur les listes d'opposition aux élections de l'assemblée nationale en 1969, et participa aux mouvements de résistance grâce à une activité politique et intellectuelle intense.

Marcelo Caetano prit conscience de la grave crise que le Portugal traversait, amplifiée par les guerres coloniales que le Portugal menait éperdument depuis des années. Il lâcha un peu de leste sur le plan social et libéralisa de façon relative le régime en place, mais ses mesures s'avérèrent inefficaces et la grogne persistait, menée tambour battant par les opposants au régime.

Jorge Sampaio était de ceux-là, et il n'est pas étonnant qu'il fut l'un des personnages-clés dans la création du mouvement de la gauche socialiste créé après le coup d'état de 1974, appelé la "Révolution des oeillets". Ce coup d'état renversa le régime de Caetano, donnant le pouvoir aux militaires du mouvement des forces armées (MFA) qui le gardèrent deux ans. La liberté d'expression fut restaurée et les prisonniers politiques furent libérés. Des gouvernements provisoires se sont succédés pendant cette phase.


     Un homme de convictions

Jorge Sampaio abandonne le mouvement de la gauche socialiste quand ce dernier glissa vers l'extrême gauche. Lorsque le IV gouvernement provisoire prit place en 1975, Jorge Sampaio fut nommé secrétaire d'état à la coopération extérieure. Ce fut là son premier poste politique officiel.

La même année, il fonde un groupe de réflexion appelé Intervention socialiste, composé de politiques et d'intellectuels amenés à jouer un rôle prépondérant dans la vie publique, et à entamer une vraie réflexion sur le futur politique du Portugal.

Pendant ce temps, les colonies Portugaises deviennent indépendantes et la guerre coloniale est stoppée. En 1976, une nouvelle constitution vit le jour, et un an plus tard, le général Antonio Ramalho Eanes fut élu à la Présidence de la République.


     Sampaio, sur la route du succès

En 1978, Jorge Sampaio entre au parti socialiste Portugais, puis est élu l'année suivante député de Lisbonne à l'assemblée Républicaine. 1979 s'avère être une année faste, car il entre également au secrétariat général du parti socialiste Portugais.

Sur sa lancée, Jorge Sampaio sera membre pendant 5 ans de la commission Européenne des droits de l'homme au conseil Européen, poste dans lequel il démontre une grande activité.

Il est ré-élu député en 1980 et 85, puis en parallèle de son mandat de député, il prend la direction des relations internationales du parti socialiste entre 86 et 87, et devient Président du groupe parlementaire socialiste entre 87 et 88.

Depuis 1986, le socialiste Mario Soares occupe les plus hautes fonctions de l'Etat, puisqu'il fut élu à la Présidence de la République au suffrage universel, alors que la droite modérée dirigée par Cavaco Silva était au pouvoir. Une cohabitation débute.


     Années fastes

Le Portugal voit son entrée dans la communauté Européenne en 1987. Jorge Sampaio devient en 1989 le secrétaire du parti socialiste, poste qu'il conservera jusqu'en 91.

Son succès aux élections législatives se poursuivra, car après avoir été ré-élu député en 87, il récidivera en 1991, année où il est également nommé membre du Conseil d'état par l'assemblée. Cette même année, Mario Soares est ré-élu à la Présidence de la République.

Comme en France, la mairie de la capitale Portugaise est très convoitée. Lisbonne est donc une ville fard, car l'élection du maire y prend une dimension politique significative. Sampaio en a conscience, et se présente aux élections municipales de Lisbonne en 1989, qu'il gagnera. Très actif et apprécié pour ses méthodes et sa vision de l'urbanisme, il sera ré-élu maire de Lisbonne en 1993.

L'année 1990 est une année faste pour Sampaio. Il devient Président pour cinq ans de l'Union des villes de langue Portugaise (UCCLA), est aussi élu Vice-Président de l'Union des villes Ibéro-Américaines, et devient également Président du mouvement Eurocités...

L'année suivante, en 1991, Jorge Sampaio publie des textes politiques sous l'intitulé "A festa de um sonho". En 1992, il devient Président de la Fédération mondiale des villes unies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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