Réflexion...
Une fois que la deuxième ou troisième génération succède aux
migrants arrivés d'un pays étranger il y a plusieurs décennies, l'existence
d'une association représentative de la communauté se justifie-t-elle encore ?
Faire vivre le Portugal dans le cœur des plus jeunes...
A lire dans Bien-Public
Ca pond !
Le
Portugal devrait être (une fois encore), traîné
devant
les
tribunaux
par Bruxelles, car
les
péages
des ponts de Lisbonne
(Vasco de
Gama et 25 avril), appliquent
un
taux
de
tva
réduit par rapport à celui préconisé par Bruxelles.
Bruxelles accuse le Portugal de ne pas se plier à la législation communautaire sur le plan du taux de tva appliqué aux péages des ponts traversant le Tage à Lisbonne.
Est-ce pour maintenir un équilibre sur ce plan entre les divers pays? Est-ce pour éviter la concurrence déloyale ?
Laisser ainsi appliquer un taux de tva de 5% aux péages des ponts de Lisbonne, créerait sans doute une redoutable concurrence aux ponts des villes des autres pays de l'UE.
En effet c'est une évidence, tous les français habitant une ville traversée par un fleuve et désirant se rendre à leur travail, se demandent chaque matin s'ils doivent emprunter le pont de Lisbonne ou le pont de leur ville.
Et il doit en être de même pour les londoniens, qui eux aussi hésitent chaque jour entre la traversée de la Tamise et la traversée du Tage. "My god, what a difficult choice !"
Au même titre, tous les portugais seraient tracassés au plus haut point si l'Etat français décidait d'appliquer un taux de tva inférieur sur un pont français, pour des raisons qu'il juge opportunes.
On perçoit aisément le côté insoutenable d'une telle situation.
Les commissaires de Bruxelles font bien de se pencher sur cet importantissime et crucial problème, d'autant plus qu'il existe un embroglio quant au statut de l'entité gestionnaire des ponts. Si elle est publique, aucune tva ne devra être appliquée, et si elle est privée elle devra appliquer un taux de tva de 21%.
S'il s'avérait en définitive que l'entité gérant les ponts de Lisbonne relève plutôt du secteur privé, le tarif des péages serait soumis à une tva de 21%, ce qui entraînerait une augmentation conséquente de (16%), que les banlieusards lisboètes travaillant dans la capitale devraient supporter chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail.
On pourrait alors s'endormir tranquillement, en sachant qu'enfin les portugais paient une tva de 21% pour traverser les deux ponts de Lisbonne.
Ouf. Il était temps, nous n'en pouvions plus de tant d'injustice.
Les normes européennes sur ce plan seront donc respectées, la concurrence sera évitée et l'équilibre préservé, d'autant plus que comme chacun le sait, le niveau de vie portugais est comparable au niveau français, luxembourgeois ou anglais.
N'est-il pas ?